L’union des conjoints en Afrique, est souvent précédée de l’étape de la dot. Cette culture se caractérise par une manière de faire différente, d’un pays à un autre. Cet article aborde la question de savoir à qui revient les coûts de la dot dans les diverses cultures africaines. Découvrez ensemble, ce que l’histoire africaine nous dit à ce sujet.
Plan de l'article
Paiement de la dot au Maroc
Dans ce pays magrébin, c’est l’époux qui doit doter sa femme. Le coût de la dot est fixé à un seuil spécifique par les beaux-parents de celui-ci. Le conjoint peut excéder ce montant, mais ne doit pas rester en dessous. L’épouse est la seule à disposer des biens qui lui sont remis. L’exigence par le mari d’un apport de biens par sa conjointe ne peut exister.
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L’un des atouts de cette dot, est la possibilité pour la femme et ses enfants de subvenir à leur besoin au décès de l’époux. À cela, s’ajoutent d’autres droits complémentaires dont ils pourront jouir plus tard.
La pré-dot en Algérie et au Congo
Désigné par Kanga lopango en lingala au Congo, la pré-dot est l’étape au cours duquel, le prétendant se fait connaître auprès des parents de la femme.
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En Algérie, cette pratique est appelée la Khotba. Son processus est tel que le futur gendre se rend chez sa future belle-famille, suivi de ses parents mâles. Notez surtout que lors des échanges, les attentes et souhaits de chaque famille, seront abordés.
Déroulement de la dot en pays Baoulé
En Côte d’Ivoire, le peuble Baoulé, procède à la pratique de la dot, en offrant 8 bouteilles de bonnes liqueurs. Cet acte est procédé par le fiancé accompagné de ses parents.
Lorsque le prétendant a manqué de faire le kôkô, il se voit dans l’obligation d’y compléter 4 autres bouteilles. En plus de ses dernières, il doit y ajouter un sac de sel, étant donné que cette denrée est difficilement accessible.
Le fonctionnement de la dot au Bénin
Ce mariage traditionnel au Bénin, nécessite l’accord des parents de la femme. Une fois cette acceptation réussie, une petite dot se fait et se caractérise par la connaissance des tuteurs du futur gendre. Et pour finir, une grande dot est offerte pour officialiser l’union des époux.
En effet, cette cérémonie, symbolise le respect témoigné par le gendre, envers ses beaux-parents pour avoir su prendre soin de son épouse. C’est la principale raison pour laquelle cette pratique est perçue en Afrique comme un acte de grandeur honorant la dignité de l’épouse.